La diététique flexitarienne : le régime du Bon Sens ©

 

Paracelse, le fondateur de la médecine moderne à la Renaissance, disait : « tout est poison, rien n’est poison : c’est la dose qui fait le poison ». Il n’y a donc pas des aliments bons et d’autres mauvais. Il n’y a que des aliments plus ou moins bons (ou mauvais) selon la quantité absorbée, et aussi selon la personne concernée.

La diététique que propose flexiccook.fr est ultra-simple et hyper-intuitive. Elle a un nom (et il est déposé, bien sûr, tellement il est innovant). C’est le régime du BON SENS ©. Il tient en trois mots.

De Tout, Un Peu, Chaque Jour !*

1 – De tout : cessez de ne manger que des pâtes, ou d’alterner pâtes/riz, parce que vous êtes un végétarien sans imagination. Vous n’ingurgitez que des sucres lents. Préparez des légumes, frais (poireaux, carottes) ou secs (pois cassés, lentilles, pois chiches) buvez des jus de fruits et/ou de légumes (plutôt que des sodas). Remplissez votre placard et votre frigo-congélo pour avoir de tout sous la main. Pensez aussi à cuisiner sans gaspiller, il y a déjà bien assez de pertes en ligne générées par un système d’approvisionnement et de distribution absurde.

2 – Un peu : ne passez plus votre temps allongé devant un écran à vous goinfrer de chips, beurre de cacahuètes ou crème choco-noisettes (au choix ou tout ensemble). Avez vous vraiment besoin d’un coach de vie pour ça ? Etes-vous vraiment réduit à l’état de larve de canapé ? Je ne le crois pas, vous ne seriez pas en train de lire ceci. On mange assis à table à heure fixe, ça s’appelle un repas. On mange ce qui est bon pour l’organisme, même si on n’en a pas l’habitude.

3 – Tous les jours : ne cherchez plus à “sublimer” vos plats (et laissez tomber les émissions culinaires de la télé). Faire la cuisine est une tâche ingrate et répétitive, qui prend forcément du temps. Il ne s’agit pas ici de sortir un super truc un jour. Et le reste du mois de bouffer de la merde industrielle. Faire la cuisine, c’est travailler selon une économie du geste simple, dans un temps juste, ni trop long ni trop court. C’est préparer des plats bons et sains, tous les jours.

Il y a urgence pour les individus : la moitié de l’humanité sera en surpoids en 2035, selon l’OMS. L’obésité est définie par l’Organisation mondiale de la santé “comme une accumulation anormale ou excessive de graisse qui présente un risque pour la santé”. Un indice de masse corporelle (ou rapport poids en kgs/taille en mètre, IMC) supérieur à 25 est considéré comme une surcharge pondérale.  L’obésité correspond à un IMC supérieur à 30. Un régime alimentaire adapté sera toujours la solution au surpoids. En plus de faire du vélo, de la course à pied et de la randonnée en montagne.

Il y a urgence pour la société : l’agriculture industrielle empoisonne nos assiettes. Non seulement elle marche sur la tête en produisant dangereusement pour la santé publique à coups de pesticides, herbicides, insecticides et autres “anthropicides”. Mais elle ne produit pas en outre les aliments qui conviendraient à un régime alimentaire équilibré : trop de viandes rouges, trop de pâtes, trop de plats cuisinés hypersalés, sucrés ou nitrités, pas assez de légumineuses, pas assez de verdure, pas assez de fibres.

Le flexitarisme est un début de réponse à tous les dérives agro-industrielles.

* A little bit of everything each day !