Il faut bien se faire une raison : rien ne pourra jamais remplacer totalement les protéines animales. Celles-ci sont faites de chaînes de molécules bien plus longues et plus riches en éléments que les protéines végétales. Et au goût, ce ne sera jamais la même chose. Voici quelques conseils pour compenser la perte en protéines animales, mais uniquement d’un point de vue diététique. Ni gustatif, ni culinaire.
Vous devez penser légumineuses et céréales.
Les légumineuses sont une des grandes familles de l’ordre végétal : ce sont toutes les graines qui viennent dans des cosses, telles que les pois, les fèves, les lentilles et les haricots. Parmi ceux-ci se trouve le pois mungo qui sert à fabriquer le soja.
Les céréales telles que le riz, le sésame, le seigle ou le blé servent à faire des farines. C’est à partir du gluten de la farine de blé, après lavage et élimination de l’amidon, que l’on fabrique le seitan. C’est également à partir du blé que l’on fabrique des copeaux de PVS (pour protéines végétales structurées).
Enfin, pour ne rien rater, il faut plus que jamais manger des fruits et légumes, soit en crudités, soit cuits pour assurer un bon apport en oligo-éléments et en vitamines. Ainsi que des fruits secs, tels que noix, amandes, abricots secs, pour les mêmes raisons.